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Un matin de réflexion

 

Ce matin, je me suis réveillé après un rêve difficile, qui venait me rappeler que la vie est une succession d’évènements dont nous ignorons le but et en subissions les conséquences.

 

Je me suis donc repassé l’histoire de ma vie, en me demandant qu’est ce que je suis venu faire sur cette terre.

 

Né le quatrième d’une famille de sept enfants, celui du milieu, donc très souvent partagé entre deux mondes. Entre l’important et l’insignifiant.

Sorte de Jeu de rôle qui depuis la petite enfance, m’a confronté dans la situation du faire ou ne pas faire, selon l’influence extérieure.

Dans ce paradoxe d’action/ inaction/réaction, j’y ai ajouté au fil des années les notions de bien/mal, attraction/répulsion, construction/destruction, bon/mauvais.

Pour en fin de compte, construire ma vie sur ces paradoxes, en créant un programme de jugement de la vie en rapport avec les notions qui m’ont été inculquées au fil du temps.

 

La plupart des humains ont ces types de schémas mentaux, ce qui fait qu’ils fonctionnent comme de robots programmés pour répondre aux besoins des mondes extérieurs.

Il n’y a rien de péjoratif à la vision de cette situation, seulement un constat que nous sommes sous influence permanente de ce qui nous entoure. Et quant à bien même, il est une forme de lucidité à percevoir les influences de notre environnement sur nous-même, sommes-nous en capacité d’agir selon nos critères personnels de vie ?

 

Fort de constater que dès mes premières années, j’ai été confronté à la situation que le monde où je suis, ne me convient pas et que je suis incapable de le changer. Comme si le fait de vivre dans un corps humain était une expérience douloureuse pour moi. De part ce vécu, je suis passé par les affres de la non-acceptation et la lutte sournoise intérieure, manifester par un mal-être permanent depuis l’enfance.

 

Depuis, ce mal-être c’est concrétisé sous forme de douleurs, d’auto-agressions et cette sensation d’être un extraterrestre serviable à la vie humaine. Rarement compris, plutôt décrié comme un empêcheur de tourner en rond, j’ai fini par abdiquer et suivre le chemin tracé par mes contemporains, plutôt que de créer mon propre chemin.

 

Quand est-il à ce jour ?

 

Pour m’adapter à ce monde, force de croire à la mauvaise blague de je ne sais qui, j’ai pris l’option de prendre comme référence les vécus d’autrui comme des vérités. Logique car ce que je vivais intérieurement, n’était pas accepter par les autres. Donc pour être accepté, il m’a fallut répondre aux besoins des gens en oubliant les miens. Et accepter leur vérité, pour être accepté par eux.

Le coté tordu de cette histoire, c’est que lorsque vous oubliez vos besoins fondamentaux, d’autres vont en avoir davantage à combler, juste loi de l’équilibre.

 

Jusqu’ en 2011, j’ai fonctionné sur le système du « pour être accepté, il faut se soumettre aux désirs, aux vérités et aux besoins d'extérieurs ».

J’ai commencé à comprendre et à intégrer, que le fait d’être humain n’était pas d’être un jouet utile au bon vouloir d’autrui.

J’ai donc commencé à cesser de répondre aux besoins des autres en pensant que si je devais y répondre, ce serait par choix et non par obligation.

Le retour ne c’est pas fait attendre, je me suis retrouvé très vite devant une loi qui est: « si tu n’es pas avec nous, tu es contre nous ». Promulgué et instauré par le principe élitiste de notre société.

 

Le constat amer de cette situation est que je me suis retrouvé à nouveau projeté dans la petite enfance où déjà ce principe de loi était déjà en vigueur, mais pas exprimer ouvertement.

 

Ce que j’ai compris, c’est que le genre humain, du fait qu’il avait un certain pouvoir, un certain savoir pouvait allègrement manipuler ses contemporains et son environnement comme il le voulait et cela dans tous les domaines, qu’ils soient familiaux, politiques, apolitiques, sociales ou religieux.

Et les outils du genre humains, s’apparentent très souvent aux mensonges et la manipulation et le jugement sur des valeurs.

 

Ce constat aussi amer de cette vie d’humain, n’est pas pour mener au désespoir, mais bien pour de se poser la question : qu’est ce que je suis venu vivre sur cette planète et pourquoi ?

 

 

Pour avoir barouder dans beaucoup de domaines tant physiques, énergétiques que spirituels depuis mon adolescence, il m’est facile aujourd’hui de dire que l’expérience humaine n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan de la vie.

 

L’habit de notre personnalité incarnée avec un nom et une étiquette sociale est un euphémisme face à la réalité de ce que l’on nous veut bien nous faire croire.

 

Nous avons cette attitude à croire que nous sommes plus important que notre voisin, ne serait-ce déjà par l’étiquette sociale que nous ont transmise nos aïeux.

Alors, que rien que le fait de naitre et mourir dans ce monde, concède à cette étiquette sociale une image relative et éphémère pour un temps, et vite oublié par la descendance.

 

Pourquoi un être serait il supérieur ou inférieur à un autre sous prétexte d’être reconnu ou pas par ses pairs ?

C’est cette histoire de reconnaissance qui est une grande affliction chez l’humain et dont nous n’avons pas encore intégrée la subtilité. Alors que dans les autres règnes (minéral, végétal et animal), cette image de reconnaissance est pour la plupart acquise.

 

Pour ne prendre pour exemple, le règne animal dans le milieu naturel ;  a su concilier ses différences entre espèces et offrir la place la plus adaptée à son fonctionnement "social".

 

Le conflit de positionnement dans l’environnement animal est très souvent temporaire et rarement entretenu contrairement au genre humain.

 

Quelle est la raison qui nous pousse le genre humain a généré du conflit, plutôt que de la conciliation, de l’harmonie ?

 

Peut être est ce dû, au fait que nous sommes encore aveuglés par le pouvoir et la jouissance de la manipulation d’autrui généré par notre conscience d’individuelle à part entière. Contrairement au monde animal, qui lui fonctionne en conscience de groupe et dont la survie de l’espèce est plus importante que celle de l’individu.

 

 

 Le genre humain est peut-être simplement venu sur cette planète pour expérimenter l’individualité de penser et apprendre à respecter celle d’autrui, sans y interférer, sauf si elle y est invitée. Et comprendre chaque humain, comme son individualité propre faisant partie aussi d’une conscience de groupe, comme le sont chacune des cellules de notre corps, à la fois uniques et faisant partie intégrante de ce dernier.

 

C’est en commençant à regarder autrui, comme un collaborateur pour l’évolution de l’entité l’humaine que l’on cessera d’entretenir les conflits inhérents à ce monde.